Pierre Tardif

Adieu Pierrot Tardif J’ai fréquenté Pierrot Tardif surtout pendant son adolescence. Il se joignait à nous avec enthousiasme quand on improvisait une partie de hockey sur la rue Taschereau, la chose étant alors possible car notre terrain de jeux se terminait dans un cul de sac de telle sorte que la circulation des autos et des camions se limitait à très peu de chose. J’avais tout de même des nouvelles le concernant chaque fois que je rencontrais sa sœur Suzanne, une bonne amie de ma famille. Aux dernières nouvelles celle-ci nous avait appris que Pierrot venait de transporter ses pénates quelque part sur la route de Bellecombe. Pierrot était différent des garçons de son âge. Je pense, entre autre, à la fascination qu’exercaient sur lui les hydravions manoeuvrant sur lac Osisko. Excité, fébrile même, Pierrot courrait alors dans la rue à la recherche d’une trouée entre deux maisons de la rue Taschereau pour ne rien manquer du spectacle. À ma connaissance, il n’y a pas beaucoup de gens qui pratiquaient alors ce loisir inoffensif. J’aimais bien Pierrot. Il était parmi les meilleurs des hockeyeurs de la rue Taschereau Est, et parmi les plus costauds. C’est avec lui que je m’étais enfuie du collège de Rouyn-Noranda via le Cap d’ours. Soulignons enfin que la formation classique ne convenait manifestement pas à notre bon ami. Un constat qui l’amena sans doute à donner une toute nouvelle orientation à son existence. Nos condoléances à la famille Tardif, plus précisément à sa sœur Suzanne et à son frère Paul, de la part de la famille Beaulieu : Marcelle, Suzanne, Pierre et Camille. Pierre Beaulieu

Pierre, Jérôme Nadon et moi étions des compagnons de jeu lorsque nous étions jeunes. Je garde de ces années d’amitié un souvenir ému. Mes sympathies à sa soeur Suzanne et à son frère Paul. Réal Boucher