Famille Kollar... Étant la maman de Philip et de Roxane (Cloutier-Kollar), j'ai rencontré M. Kollar... lorsque mes enfants n'avaient que quelques années... et nous ne l'avons jamais revu en personne par la suite... étant donné que les liens familiaux étaient assez tendus entre lui et ses enfants... ce qui est bien dommage d'après-moi! Nous étions aussi en région éloignée, mais lorsque, juste avant son décès, il a demandé à voir ses petits-enfants avant de partir, il est donc venu à Sherbrooke, avec Michel, pour enfin rencontrer Philip et Roxane, qu'il n'avait vu qu'en photos auparavant... À son arrivée à Sherbrooke, nous sommes allés le rejoindre dans un café, pour casser la glace un peu... et je peux vous dire que je n'avais jamais vu un homme aussi heureux, malgré son état de santé... il avait de la difficulté à tenir debout... mais il était tellement fier et triste en même temps... d'avoir enfin le grand bonheur, après toutes ces années perdues (20 ans), de pouvoir rencontrer ces deux êtres merveilleux, et aussi, ses deux 'héritiers' inconnus... en personne... et de leur faire part de son énorme et triste regret... de ne pas avoir été là pour les voir grandir... et de ne pas avoir pu les aimer à leur juste valeur... Ce fut un moment vraiment touchant... les larmes coulaient sur son visage sans arrêt... et nous aussi, moi et Michel, bien sûr, d'avoir manqué tous ces beaux moments qu'on aurait pu vivre avec lui... Mais la vie a fait que ce fut ainsi... Alors, nous l'avons invité à venir chez-nous, et il a pu passer quelques heures en notre compagnie, et je peux vous garantir qu'il n'a pas cessé de dire qu'il regrettait tout ce temps gaspillé... et j'en ai encore des frissons quand j'y pense... il pleurait tellement que c'était presqu'intolérable de le voir ainsi... Mais finalement, lors de son départ par la suite, il n'a pas cessé de leur dire qu'il les aimaient et qu'il espérait qu'ils leur pardonnent son absence... et c'est ce qu'ils ont fait... chacun leur tour... Philip et Roxane... qui auraient bien voulu le garder un peu plus, mais étant donné son état de santé, et qu'il avait fait le voyage de Amos à Sherbrooke allez-retour juste pour les rencontrer, et moi aussi naturellement, il n'a pas cessé de me remercier d'avoir pris soin d'eux aussi bien, et qu'il était sans cesse reconnaissant envers moi d'avoir été une bonne maman pour eux, c'était vraiment trop pour nos petits coeurs... de voir la déception dans ses yeux pleins d'eau, à l'idée de ne plus jamais nous revoir... car il savait bien qu'il allait quitter ce monde très bientôt... mais il tenait sincèrement à nous dire comment il regrettait son absence durant ces 20 dernières années... C'était comme dans un film... on a pleuré longtemps après son départ, moi et les enfants, en se disant que les chicanes de familles, c'est vraiment poche... et que la famille, c'est tout ce qu'on a dans la vie... et qu'il faut absolument s'aimer quand c'est possible, car bien souvent, c'est trop tard... Je tenais donc à vous donner ce témoignage d'amour de la part d'un homme qui a choisi un chemin dans sa vie, et que, malgré tout, l'AMOUR EST PLUS FORT QUE TOUT! Dites à vos enfants, à vos parents et à vos proches que vous les aimez DÈS AUJOURD'HUI, car demain, il sera peut-être trop tard... Cette histoire prouve que la vie est bien courte... et qu'il faut profiter de tous les moments présents pour démontrer notre amour et appréciation des gens qui nous entourent... J'espère que tous les membres de la famille Kollar et cie me comprendront, car je tenais beaucoup à raconter cette histoire... bien triste quand même, d'un homme qui s'est retenu pendant 30 ans de dire vraiment ce qu'il pensait à ses enfants, et petits-enfants... et qu'il les aimait malgré les apparences... Alors, n'attendez pas et faites-le dès aujourd'hui... dites JE T'AIME à quelqu'un avant qu'il ne soit trop tard pour vous aussi... Et en passant, je voudrais aussi dire MERCI à Claudette, la maman de Isabelle, Michel, Kathleen et Stéphane... et de son conjoint Jacques Grignon... pour avoir bien pris soin d'eux, et de les avoir élever dans l'amour et dans la simplicité... en l'absence de leur père biologique... Ce n'est pas toujours facile d'élever les enfants d'un autre, mais Jacques l'a fait, en plus des deux siens... Josée et Guylaine... alors, bravo à Claudette et à Jacques d'avoir été là, et de l'être encore aujourd'hui... Vous aussi vous méritez de vous faire dire: JE VOUS AIME... Alors, voilà... c'était l'histoire d'une famille déchirée, qui a fini par passer au travers... malgré tout! JE VOUS AIME TOUS... mais surtout, M. Kollar et ma belle Claudette, d'avoir créé tous ces beaux enfants, car c'est grâce à vous que j'ai rencontré Michel, et qu'on a eu ensemble ces deux merveilleux beaux enfants (roux), Philip Cloutier-Kollar et Roxane Cloutier-Kollar... que j'aime à la folie... pour toute la vie... et je n'oublierai sûrement pas Yvan Grégoire, qui m'a donné le plus beau ptit blond frisé qui existe, Rémi Cloutier-Grégoire... que j'aime aussi à la folie... pour toute la vie! Je suis vraiment comblée et tellement heureuse de tous vous avoir dans ma vie... et je vous souhaite autant de bonheur que j'en ai moi aussi... et je ne voudrais surtout pas oublier mes parents, Pierrette et Philippe Cloutier... que j'aime aussi par-dessus tout! Merci aussi de votre patience, à tous ceux qui m'auront lu jusqu'à la fin de ce long texte, mais qui était absolument nécessaire, selon moi! Je vous souhaite à tous une belle et heureuse et longue vie!
- Christiane Cloutier, le
4 avril 2015
Bonjour, Vous ne me connaissez pas mais j’ai connu votre père depuis que je travaille à la S.A.Q. d’Amos (4 ans). Je le voyais de temps à autre avec sa bonne humeur, son sens de l’humour, son amour pour son épouse (lorsqu’elle est décédée, j’ai vu à quel point il y avait toujours de l’amour et comment grand était son amour pour elle). Je l’ai connu avec toujours une belle philosophie de vie. Il rêvait d’aller vivre à Labelle… maintenant, il est sûrement avec Dieu dans un endroit encore plus merveilleux que Labelle. Je ne connaissais pas son nom, lui il m’appelait «Madame Laurentides» car j’habitais là-bas avant de déménager ici en Abitibi. Quand, il y a quelques mois, je l’ai vu amaigri et qu’il m’a annoncé son cancer, je l’ai serré dans mes bras et il a gardé difficilement son sourire, un sanglot dans la gorge; mais j’ai vu sa force et son courage! Je lui ai offert une petite douceur (une liqueur d’érable et de pomme car je savais qu’il avait une dent sucré). Ce n’était pas grand-chose, j’aurais voulu faire plus, j’aurais voulu lui redonner la santé, comme vous tous certainement… Il me parlait aussi de vous, ses enfants, avec beaucoup d’amour dans les yeux! Il me semblait un homme généreux, honnête, franc, tendre, doux, heureux de ce qu’il avait, toujours joyeux. Son départ m’a beaucoup attristée et je vous souhaite mes condoléances car je sais ce que c’est que de perdre un père. Je tenais à vous dire combien je trouvais votre père gentil. Encore une fois mes sympathies. Je sais qu'il n'y a aucun mot pour enlever notre peine et notre douleur, c'est pourquoi je vous souhaite beaucoup de courage pour passer au-travers de cette dure épreuve. Lina Bérubé
- Lina Bérubé, le
24 décembre 2012
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